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PSYMULACRES - LE PERVERS ET SON DOUBLE - Agresseurs, Victimes et Institutions

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En 1486, le Malleus Maleficarum, maître-ouvrage de deux dominicains – recommandait que « les médecins comme experts diagnosticiens – et experts dans les procès en sorcellerie – puissent avoir la charge d’éclairer les inquisiteurs
professionnels et les profanes en la matière, ceci permettant à ces derniers d’établir les
maladies dues à des causes naturelles pour les différencier de celles dues à la sorcellerie » (T. Szasz 1970).

Près de six siècles après, des psychiatres « experts » collaborent toujours avec des magistrats
ayant remplacés les inquisiteurs, se chargeant de les éclairer de leur « science ».
Ainsi cette alliance, dupliquant celle de l’inquisiteur et du médecin adepte des
saignées, ne parait guère plus assurée d’établir une quelconque vérité, même « judiciaire »
à l’âge du Post, où la distinction du vrai et du faux est encore moins une priorité pour
l’institution, qui se charge de destituer à l’aveugle ou traumatiser à foisons...
Là où « tout le monde délire » ou,… tout le monde ment… : le vérace sophistique suffira, l’affaire sera vite
entendue…

La critique du « grotesque » foucaldien affectant l’expertise, opérée il y a 50 ans, n’a
rien perdu de son tranchant ; la Psycholastique assortie de la loi du silence
très corporate, participant, elle, d’un travail d’occultation d’un scandale institutionnel qui,
pourtant, ne saurait plus ici faire mystère…

C’est par la révélation du sort fait aux manœuvres perverses, in situ-, que cette critique
retrouve sa cuisante actualité et exerce sa fonction déniaisante sur la légitimité imaginaire
dont s’habilitent aux yeux du commun, les institutions judiciaires et psychiatriques.
Où comment sont traitées les « affaires » familiales, quand la malignité s’invite et se
joue d’un cadre institutionnel dépourvu de fiabilité, souvent aussi redouté que méprisé,
démontrant l’improbable exercice de la « faculté de juger » quand ses conditions sont
frelatées par une éthique exténuée...

Où comment Alice in Justiceland, nous montre, dans sa traversée du Miroir
psychiatrico-judiciaire, les montages d’une imposture sous un décorum de carton-pâte
terrifiant, où comme chez Lewis Caroll, le supposé « Tiers », injuste, capricieux, recycle,
nourrit, indifférent, la violence vampirique…témoignant s’il fallait encore, de sa propre
décomposition spectrale.

En résulte, là où le vice procédural le dispute à l’impéritie des uns et à la perversité des
autres : un processus traumatogène de fabrication sérielle, institutionnelle de - victimes,
proliférant via l’inchoativité des représentations des acteurs chargés de conclure… et le
semblant théâtralisé sur lequel ils s’appuient.
On parlera de - Psymulacre.

Pourra-t-on encore dire longtemps, mimant l’affliction : on ne savait pas ?
En attendant, ça tranchera dans le vif de la chair innocente, ça permettra aux benêts de critiquer derechef : la fabrication virale des victimes et le tout-à-l’égout émotionnel risquant d’emporter, la raison …aussi pure que cynique…
Ces abjections systémiques soumises au huis-clos et à l’arbitraire guillotin, doivent-
elles se poursuivre indéfiniment ?

A moins que, dans le piteux état de délégitimation de nos institutions, il faille en revenir aux ordalies ?…

Cet essai irrévérencieux dénonce les complicités des acteurs et des institutions qui loin de protéger les plus
vulnérables, les invitent à revenir chez leurs bourreaux, les gratifiant des promesses
insues qui seront pourtant tenues, celles d’un soul murder.

Sont ici salués pour leur tenace exercice axé sur l'hyperbolisation d'un
principe irresponsabilité porté à son zénith, serial experts et juges « à la grande perruque ».
 

Essai publié en Aout 2025, disponible - exclusivement  - chez AMAZON.

 

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L'éditeur original ne détenant plus les droits d'auteur, la vente éventuelle de l'ouvrage édité en 2023, est désormais illégale, et assimilée à celle d'une contrefaçon ( " toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits d'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi" article L335-3 CPI).  

Toute contrefaçon est un délit passible de sanctions pénales L335-2 CPI. 


Frank BELLAICHE : psychiatre, et thérapeute LI (ICV).

 


 

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